Cher Gaz Léger, heureux que ton texte me plaise, comme je te l'ai déjà dit hier, l'idée d'origine de ce texte c'est "l'homme à tête de choux" de Gainsbourg" et "Lili Marlen"... Je me suis dit "quoi de mieux qu'un Gainsbourg sans voix qui chanterait une ode (style Gainsbar) à Lili Marlen ?" Pas grand chose ma fois.
N'anmoins j'étais dans une période de scepticisme face à la chanson, pas assez libre à mon goût... Je me suis dit jouons sur la liberté de la lecture et de l'interprétation ! Alors vpoilà, je dis au lecteur "attention c'est une chanson mais une chansons sans son" Pour ne pas le laisser complètement démuni, je lui propose la voie épuisé d'un Gainsbourg qui a trop fumé. D'où découle l'utilisation des silence qui m'a sembler "forcer" quelque peu le lecteur à appliquer un style "tête de choux"... La mélopée reste sienne, le rythme entre les silence et la longueur des silence de même.Bref, le rôle des silences est bel est bien de couper la lecture, pour créer une base musicale si famélique soit-elle, histoire de la psa laisser le lecteur totalement démuni, mais histoire de lui laisser aussi une très grande marge de manoeuvre puisqu'il réinvente la muisque à chaque lecture... Voyez je vois la musique comme volatile et jamais fixé (ce qui ne m'empêche pas d'écouter Beethov en boucle depuis 8 jours...), quoi de plus fidèle dès lors que de la libérer des accords ?