[Thème] Citations

Citations.

Un rêve n’est jamais seulement qu’un rêve…

Stanley Kubrick. (Cité par : Art. 54)

Le chemin de l'excès mène au palais de la Sagesse.

Celui dont le visage est sans rayons ne deviendra jamais une étoile.

Des ouvrages du temps l'Eternité reste amoureuse.

Un corps mort ne venge pas d'une injure.

L'acte le plus sublime, c'est de placer un autre avant soi.

Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la Sagesse.

Renard pris n'accuse que le piège.

Aux reconnaissants, les mains pleines.

Si d'autres n'avaient pas été fous, c'est nous qui devrions l'être.

Si plane un aigle, lève la tête : tu contemples une parcelle de génie.
[...]

William Blake, Le mariage du Ciel et de l'Enfer, "Proverbes de l'Enfer". (Cité par : Leahpar)

J'imagine l'émotion de deux êtres qui se revoient après des années. Jadis, ils se sont fréquentés et pensent donc être liés par la même expérience, par les mêmes souvenirs. Les mêmes souvenirs ? C'est là que le malentendu commence : ils n'ont pas les mêmes souvenirs ; tous deux gardent de leurs rencontres deux ou trois petites situations, mais chacun a les siennes ; leurs souvenirs ne se ressemblent pas ; ne se recoupent pas ; et même quantitativement, ils ne sont pas comparables : l'un se souvient de l'autre plus que celui-ci ne se souvient de lui ; d'abord parce que la capacité de mémoire diffère d'un individu à l'autre... mais aussi... parce qu'ils n'ont pas l'un pour l'autre, la même importance.

Milan Kundera. (Cité par Mr. Bones)

"L'existence est souffrance qui nait du désir."

Boudha. (Cité par : Mr. Bones)

Il est toujours préférable de ne pas voyager avec un mort.

Henri Michaux. (Cité par : Leahpar)

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

Vous n'avez pas fini de m'empoisonner avec vos histoires de temps ? C'est insensé ! Quand ! Quand ! Un jour, ça ne vous suffit pas, un jour pareil aux autres, il est dev'nu muet, un jour je suis devenu aveugle, un jour nous deviendrons sourds, un jour nous sommes nés, un jour nous mourrons, le même jours, le même instant, ça ne vous suffit pas ?

Pozzo dans Samuel Beckett, En attendant Godot. (Cité par : JCS)

Je ne vis plus que de cela, de ces brefs moments, dans l'attente, puis dans le souvenir...

Jean-Luc rapporté par Alain dans Nathalie Sarraute, Le Planétarium. (Cité par : JCS).

Ce n'est pas toujours tous les jours qu'on a besoin de nous. Non à vrai dire qu'on ait précisément besoin de nous. D'autres feraient aussi bien l'affaire, sinon mieux. L'appel que nous venons d'entendre, c'est plutôt à l'humanité tout entière qu'il s'adresse. Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité c'est nous, que ça nous plaise ou non. Profitons-en, avant qu'il soit trop tard. Représentons dignement pour une fois l'engeance où le malheur nous a fourré.

Vladimir dans Samuel Beckett, En attendant Godot (Cité par : JCS).

Au repas du réveillon : carottes rapées, croquettes de poulet avec ketchup, frites au four (on les fera à la poêle) et yahourts au chocolat. Mes enfants sont fous de joie d'avoir un repas de fête ! Moi aussi, de les voir heureux. Encore merci à la Banque alimentaire

Claude A. dans Ripailles, Le Courrier des Lecteurs, Télérama n°2922. (Cité par : JCS).

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

Comme il est de Metz il m'a dit "je suis metzin" et moi, j'ai cru qu'il était toubib

Josiane Balasko jouant Anita dans Bunny's Bar (Cité par : JCS).

Je suis distinct de toutes mes sensations. Je n’arrive pas à comprendre comment. Je n’arrive même pas à comprendre qui les éprouve. Et d’ailleurs qui est ce je au début des trois propositions ?

Ce matin, après avoir entendu un astronome parler de milliards de soleils, j’ai renoncé à faire ma toilette : à quoi bon se laver encore ?

Chaque fois que le futur me semble concevable, j’ai l’impression d’avoir été visité par la Grâce.

A peine dehors, je m’écrie : « Quelle perfection dans la parodie de l’Enfer ! »

Pour entrevoir l’essentiel, il ne faut exercer aucun métier. Rester toute la journée allongé et gémir…

En dehors de la musique, tout est mensonge, même la solitude, même l’extase. Elle est justement l’une et l’autre en mieux.

L’orgasme est un paroxysme ; le désespoir aussi. L’un dure un instant ; l’autre une vie.

N’avoir rien accompli et mourir en surmené.

Je m’évertue à me figurer le cosmos sans…moi. Heureusement que la mort est là pour remédier à l’insuffisance de mon imagination.

Il m’est impossible de savoir si je me prends ou non au sérieux. Le drame du détachement, c’est qu’on ne peut en mesurer le progrès. On avance dans un désert, et on ne sait jamais où on en est.

Etang de Soustons, deux heures de l’après-midi. Je ramais. Tout à coup, foudroyé par une réminiscence de vocabulaire : All is of no avail (rien ne sert à rien). Si j’avais été seul, je me serais jeté instantanément à l’eau. Jamais je n’ai ressenti avec une telle violence le besoin de mettre un terme à tout ça.

Excédé par tous. Mais j’aime rire. Et je ne peux pas rire seul.

« Etre ou ne pas être. »
… Ni l’un ni l’autre.

Les dernières feuilles tombent en dansant. Il faut une grande dose d’insensibilité pour faire face à l’automne.

Le monde commence et finit avec nous. N’existe que notre conscience, elle est tout et ce tout disparaît avec elle. En mourant, nous ne quittons rien. Pourquoi alors tant de chichis autour d’un évènement qui n’en est pas un ?

Il arrive un moment où on imite plus que soi.

La quantité de vide que j’ai accumulée, tout en conservant mon statut d’individu ! Le miracle de n’avoir pas éclaté sous le poids de tant d’inexistence !

Après tout, je n’ai pas perdu mon temps, moi aussi je me suis trémoussé, comme tout un chacun, dans cet univers aberrant.

[...]

Cioran, Aveux et Anathèmes

"Putain, mais quand je vois c'qu'il s'passe autour de nous, j'me dis qu'on est quand même bien quand on est entouré de gens intelligents qu'on apprécie. Ces paroles de rue, elles sont quand même là pour nous permettre de vivre notre poésie dans ces rues sinueuses et sales qui mettent en scène notre vie et notre art. La moindre des choses, c'est de profiter de l'occasion qui nous est donnée de se livrer au gré du vent et de nos idées, alors soyons présents, affichons nos textes, exprimons-nous, vivons, tout simplement... N'oubliez pas ces mots qui viennent de si loin en nous : paroles de rue, c'est notre voix, tout simplement... Alors ne l'abandonnons et ne l'oublions pas... "

Art. 54.

Lorsque vous ouvrez une école, vous fermez une prison.

Victor Hugo (Cité par Art. 54).

Modérateur Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 19/06/2005

Euh, quelques citations à peine partisanes, qui n'ont sûrement pas leur place ici mais comme je les ai notées autant vous les faire partager ^^

C'est vrai que les étrangers on les aime nulle part, dans aucun pays, preuve qu'il y a bien quelque çose à dire.

(in Belle du Seigneur, Albert Cohen, p. 262)

Les hommes naissent libres et égaux en droit, mais ça ne dure pas longtemps.

(op. cit., p. 560)

Le pire ennemi de l'intelligence, le pire ennemi de la révolution, aujourd'hui, ce n'est plus l'ignorance, mais l'instruction faussée, tronquée, truquée, telle que la société bourgeoise la donne au peuple.

(in Culture prolétarienne, Marcel Martinet, aux environs de 1921)

[Il est] plus facile de délivrer une nation du despotisme direct que du despotisme indirect ; elle voit le premier, mais elle souffre du second sans le savoir, souvent même en regardant ceux qui l'exercent comme ses protecteurs.

(in Idées sur le despotisme, à l'usage de ceux qui pronocent ce mot sans l'entendre, Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, 1789)

L'esprit de commerce, qui est de propager les connaissances, d'étendre les vues, de multiplier la main-d'œuvre, est toujours et partout contraire à celui du commerçant qui ne sait jouir que par la privation des autres.

(in Mémoire des services donnés dans la généralité d'Amiens..., Jean Marie Roland de la Platière, aux environs de 1787)

Des avec plein de mots maintenant :p

La rationnalité industrielle masque si bien la genèse de ses besoins et de ses effets qu'aujourd'hui encore on croit que l'industrie est l'unique moyen de combattre des situations de misère qui sont pourtant apparues avec elle (et qui s'en iront seulement avec elle).

(in "Utopie et misère du monde industriel", Les Amis de Ludd, bulletin d'information anti-industriel, p. 37)

Quiconque attribue en bloc un potentiel de libération à de vulgaires moyens techniques et si peu à la coopération entre êtres humains et au dialogue critique devient la marionnette de la propagande capitaliste quand elle présente ses marchandises technologiques comme autant d'instruments indispensables à notre libération.

(in "À propos de quelques fausses idées très actuelles sur la nature et la technique", op. cit., p. 51)

Et enfin...
C'est fou ce que les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde.

(Boris Vian)

(Bravo Tuilindo pour ces belles citations, surtout la dernière. Bien trouvé.)

Elle a seize ans, on dirait pas avec son marmot dans le bide. Là-bas, elle a 15 ans, tapine et son marmot n'a rien dans le bide.
Passi, 7 société va mal.

Je sais, c'est de l'anglais. Bah à vos dico.

I'm a street walking cheater with a hand full of Napalm
I'm a runaway son of a nuclear A bomb
I am the world's forgotten boy
the one who searches and destroy.

chanson Search and Destroy des Stooges

"On peint l'amour avec un bandeau sur les yeux ; c'est le destin qu'on devrait peindre ainsi."

T. Gautier (Cité par Art. 54).

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

Berk Gautier...
La Musique instrumentale me laissa assez froide. Le concerto pour piano en ut mineur, de Mozart, fut arrêté après le premier mouvement, et fut remplacé par un enregistrement de quelques madrigaux de Gesualdo.
"Ces voix, dis-je avec satisfaction, ces voix, elles sont une espèce de pont pour revenir au monde humain."

Haldous Huxley sous mescaline, Les Portes de la Perception

"Parfois il me paraît que je n'admire en littérature rien tant que, par exemple, dans Racine, la discussion entre Mithridate et ses fils; où l'on sait parfaitement bien que jamais un père et des fils n'ont pu parler de la sorte, et où néanmoins (et je devrais dire: d'autant plus) tous les pères et tous les fils peuvent se reconnaître. En localisant et en spécifiant, l'on restreint. Il n'y a de vérité psychologique que particulière, il est vrai; mais il n'y a d'art que général. Tout le problème est là, précisément; exprimer le général par le particulier, faire exprimer par le particulier le général."

Edouard dans André Gide, Les Faux Monnayeurs

Dans la série humour noire :
"Vous savez mon bon monsieur, c'est comme ça les vieux... Et moi encore j'ai de la chance, je marche encore."

Une femme de 90 ans surmontant sa surdité.

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

« Utopie, soit. Mais qu'on ne l'oublie pas, quand elles vont au même but que l'humanité […] les utopies d'un siècle sont les faits du siècle suivant. »

Victor Hugo dans Le Rhin

A l'occasion du 9 mai, au détour d'une 9ème symphonie :
« Plus de frontières ! Le Rhin à tous ! Soyons la même République, soyons les États-Unis d’Europe, soyons la fédération continentale, soyons la liberté européenne, soyons la paix universelle ! »

Victor Hugo

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

Let us not wallow in the valley of despair, I say to you today, my friends.
And so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream.

Martin Luther King, I have a Dream

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

Emancipate yourself from the mental slavery, none but ourselves can free our minds. Have no fear for atomic energy, cause none a them can stop the time. How long shall they kill our prophets while we stand aside and look ?

Bob Marley dans, The Redemption Song

Pendant qu'Ernest Antoine Seillière fais son apparition et nous déclare sa flamme, il nous aime et nous dit : "nous ne sommes pas comme les politiques soumis à la pression de la rue." Et on entend au loin résonner les clameurs de la foule, les beaux mouvements d'ensemble, les défilés glorieux, et puis la lutte des classes.

Noir Désir, L'Europe

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.

Froh,
wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.

Hymne à la joie de F. von Schiller, repris par L. van Beethoven dans sa 9ème symphonie (cité par JCS)

Secrétaire Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/06/2005

La littérature est partout !

"Les atterrissements et accroissements qui se forment successivement et imperceptiblement aux fonds riverains d'un fleuve ou d'une rivière s'appellent alluvions."

Article 556 du Code civil de la République française

Trahison au sein de notre population, être ou naître traitre est une malediction
Ministère Amer

Je sens brûler en moi un désir sauvage d'éprouver des sentiments intenses, des sensations ; une rage contre cette existence en demi-teinte, plate, uniforme et stérile ; une envie furieuse de détruire quelque chose, un grand magasin, par exemple, une cathédrale, ou moi-même ; une envie de commettre des actes absurdes et téméraires, d'arracher leur perruque à quelques idoles vénérées, de munir deux ou trois écoliers rebelles du billet tellement désiré qui leur permettrait de partir pour Hambourg, de séduire une petite jeune fille ou de tordre le cou à quelques représentants de l'ordre bourgeois. Car rien ne m'inspire un sentiment plus vif de haine, d'horreur, d'exécration que ce contentement, cette bonne santé, ce bien-être, cet optimisme irréprochable du bourgeois, cette volonté de faire prospérer généreusement le médiocre, le normal, le passable.

Herman Hesse, Le Loup des Steppes

Il faut arréter de confondre ce qui est bien avec ce qui vend.
Bob Dylan

Java
Métro

Fini les cocktails Malakoff, les idées d’Marx j’dors moi
Tu rames, butes, alors chômons plutôt qu’faire le Vallois
Ou l’volontaire pour l’école militaire, y’a maldonne !
Plutôt crever que de donner sa sève à Babylone
Ça se Passy, ça l’fait Rhino. Placide, tu vois une belle porte
Quand Jacques le bon sergent gare sa Bagnolet devant ma porte
D’orleanmerdeur un flic terne et sans odeur raconte un
Monceau de Clichy que tout le monde connaît pasteur.
On s'en bat Marcel, on a le Bérault, les billes en Courcelles qui font les Iéna
Ecarte ton Vavin, souhaites la bienvenue à Montparnasse
Faut que j’vide mes bourses rue de la pompe.
Mon piquet dans ta motte, mon galet dans tes trompes.
Ta chatte laid, pourrie sent la poissonnière.
C’est de la chair en thon, c’est pas du Luxembourg, filles du calvaire
J’ai attrapé de l’Exelmans, c’est d'enfer ! Je prends le chemin vert
Au lieu de troca de l'héro à Blanche, respire le bel air.
Change de commerce, ton client court dans ta cité pour 20 grammes
De haschich. Parmentier pour tchatcher le Havre [?].
Pour bavarder, montez jusqu’aux Champs Elysées
Pour comatec [?] sur la grande arche de la défonce

Refrain [2X]
Alors laisse-toi Bercy par le rythme saccadé
Ma musique s’est perdue dans les couloirs
T’es sur le bon rail en duplex du Quai de la Rapée
Odéon joue nos vies, c’est ça Lazare

Remmènes pas ton Kléber et m’cherche pas les Tuileries
Joues pas les Raspail à ce petit jeu Gabriel périt
Tu dis que t’es Foch et que t’as pas Saint Cloud, mon Neuilly
Ça se voit sur ta gueule que tu portes le maillot d’Auteuil
Me fait pas Gobelins, Censier d’la daube en bâton
Comme des pics pus-kets, on va te Barbès tes louis blancs
Choisis le roi, moi je bourre la reine, port royal t’as voulu la couronne
Maintenant tu peux toujours te tracer à varenne, charogne !
Voltaire part sous la guillotine
On te retrouvera à bastille pas le temps de t’exiler à argentine
Pantin je vais te Dugommier t’embrochant à la fourche hoche la teu-tê
Pour le Saint-Sulpice s’est incliner sans tie-pi
On sait ce que tu vaux, j’ai rarement vu pire énergumène
T’es condamné à errer dans le marais faire la drag-reine
T’auras beau mettre la raie au mur Sébastopol
Tu te feras prendre à l’envers à la station anus par Saint-Paul)
Abaisse le froc, Gambetta
Il t’met son Jourdain, son Ménilmontant, c’est du roc tout droit
Dans l’os man t’as le dos sénile, à Clichy tu gémis
T’es invalide, t’as l’trou de Balard en fer mais je ris d’ici
Va te faire Masséna par Edgar le kiné, faut qu’on t’Opéra
Trop tard t’es Saint-Maur et je porte des lilas
Sur ton Corvisart direction Père-Lachaise
Sablons le Champerret yons [?] ton nom de la ligne 13

Refrain [2X]

Modérateur Nombre de messages : 66 Date d'inscription : 19/06/2005

Pour ceux qui ne connaissent pas, voilà un très joli pouême de F'murr (Les Intondables, Le Génie des Alpages n°5). C'est la moumoute de Sabiha qui m'y a fait un peu penser.

En prose, ça s'appelle : En étoile

Che msuis fais sauter l’caisson
Tralalakon et pan !
Les pieds en éventail
Tralalala, lala et pan !
La cervelle en étoile
Sur le pavé, jolie méduse rose…
Et pan ! – Et pan !

S’en est passé des choses
Dedans la pauvre coquille,
Dehors c’est tout parti
Maint’nant, et pan ! – et pan ! – et pan !
Mes rêves mes joies mes peines
Éparpillées sur le pavé mouillé
Tralalala lalé…

Envoi :
C’est tout cassé,
C’est tout cassé,
C’est tout cassé,
Et moi zaussi
Et pan ! Et pan !

F'murr.

Je vous épargne la version en vers qui s'appelle Ballade hystérique et que j'aime moins.

Plus j'pédale moins vite, moins j'avance plus vite...

Art. 35.

Rêveur du quartier Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 19/06/2005

"tous ceux qui errent ne sont pas perdus"
Tolkien

"La vie tourne comme un remue manège"
Patrick Bruel

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